Alors qu’un capitalisme financier sans visage ni attaches connaît une crise historique qui risque de tout emporter avec elle, le traditionnel hommage rendu au général de Gaulle le 9 novembre met à nouveau en relief la modernité de son message.
Ayant deviné avant tous les autres que le vernis soviétique éclaterait sous la force du fait national russe, le Général vouait une non moins lucide désapprobation envers un certain capitalisme, sauvage et irresponsable.
L’intervention massive des Etats pour tenter de mettre fin au tremblement de terre financier mondial, prouve à l’envi la nécessité historique de la primauté du politique sur l’économie. C’était l’un des principaux mot d’ordre du Général, qui parlait « d’ardente obligation ».
De même, il avait pressenti avec 50 ans d’avance l’émergence d’un monde multipolaire, où la France et l’Europe devraient parler d’une voix indépendante.
Oui, les principes exigeants du gaullisme constituent plus que jamais une vraie boussole pour demain.
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du parti gaulliste Debout la République